Structure culturelle régionale dédiée à l’architecture et à l’urbanisme

Territoires pionniers | Maison de l'architecture de Normandie

22 place Jean Letellier
Les Quatrans
14000 Caen
02 31 24 06 81

contact - accès

Inscription Newsletter

devenir adhérent

Accueil > laboratoire des territoires - résidences > Résidences > Bassin de Caen, quels futurs ? > 10 ANS, 50 ANS, 300 ANS...

10 ANS, 50 ANS, 300 ANS...

publié le 11 octobre 2025,
par Herbes Rouges

Retour à la résidence

Bassin de Caen, quels futurs ?

10 ANS, 50 ANS, 300 ANS...

Il était une fois…

Cette semaine nous revenons sur nos pas. Nous pratiquons à nouveau des espaces pour en définir les contours, les observer sous un nouveau jour et sous de nouvelles conditions. Des histoires germent dans nos têtes et au fil des jours, nous les plantons dans le paysage et regardons comment ça prend. Ici ça flétrit ou ça se fane, là ça repart de travers…

Les histoires que nous nous racontons en visitant ces endroits font émerger des visages aux différents sites, des personnalités propres qui les différencient les uns des autres. Puis on recommence, on questionne ces nouvelles individualités grâce aux récits qu’on aimerait les voir porter : “Penses-tu vraiment que cet espace va fermer ? Irais-tu vivre là, si tu étais un réfugié climatique ?”... Puis on recommence encore et au-delà des lieux, on confronte ces récits à d’autres visions, à des personnes extérieures. Nos histoires circulent, se déforment et s’enrichissent au contact d’autres.

Petit à petit, le contour des cartes postales du futur se dessine, même si tout ça n’est pas encore parfaitement net. Notre oracle ne révèle que des fragments…Ce que l’on peut dire, c’est que des bribes de futurs désirables ou non se pointent, à des vitesses différentes et à des temporalités plus ou moins lointaines. L’eau et les saisons s’en mêlent. Ces visions, si elles participent au même futur, sont tant éloignées temporellement que les réactions des habitantes et habitants, des gouvernants et gouvernantes qui y sont décrites ne sont pas linéaires.

Les récits sont multiples et tissent des histoires qui se répondent et s’enchaînent. Chaque nouvelle situation que nous imaginons porte la mémoire des précédentes. En dehors d’un système nous racontons des jonctions, là ou les récits se croisent et se déforment. Des histoires d’imaginaires, de réseaux de solidarité qui se déplacent pour infuser, depuis le lit de l’Orne jusqu’à la dernière pierre du château.


À bientôt,
Les Herbes Rouges

À lire également :